Parce que sur ta poitrine
Poussent des collines,
Comme l'a dit ton frère.
De ce bébé si fragile,
Que j'avais peur de casser,
Est née une jeune fille
Pleine de belles idées.
J'aimerais pouvoir te dire de faire confiance à la vie, mais arrête de râler :
Y'a des enfants qui n'ont pas de toit, ni de robe pour s'habiller !
Est-ce que tu vas me croire ?
Bébé, c'est toi qui me souriais,
Pour me rassurer, ou simplement me rappeler
Que tu étais heureuse, heureuse de vivre.
Mais tu commences à douter :
Pauvre Maëlys, maman, qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Tu sais que les garçons peuvent être bizarres.
Tu n'as pas peur, tu es grande :
Tu peux te défendre.
Pourvu que ce soit vrai.
Protège ton corps, et prends soin de toi,
Éternellement, ma princesse de Narnia.